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MessageSujet: Les peuples d'Ovendar
   Les peuples d'Ovendar EmptySam 5 Mai - 19:19
Les peuples d'Ovendar

Les principaux peuples

De tous les peuples qui vivent sur Ovendar, seulement deux se démarquent de par leur unité, leur nombre et leur organisation.



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MessageSujet: Re: Les peuples d'Ovendar
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Les Nhöder

Explorateurs des mers

Inspiration : Scandinave, germanique, Viking
Appellation : Un(e) nhöd, des nhöder
Langue : Le Nhöd
Religion : Myrdrimisme Espherite


Le peuple Nhöd est un peuple fort et fier, dont la vie rythmée par les saisons est faite d’honneur et de traditions. Tantôt fermiers, tantôt commerçants, ou encore guerriers, ce peuple se fait aussi explorateur. Les mélanges génétiques font donc qu’il n’est pas facile de déterminer un physique typique et unique mais l’on peut tout de même remarquer qu’ils ont pour la plus grande majorité une forte carrure, une peau et des yeux clairs ainsi que des cheveux blonds, roux ou bruns. En terme de taille, ils sont les plus grands d'Ovendar.


Politique

Le territoire Nhöd est réparti en de nombreux jarldömer, chacun étant géré par un jarl. La culture est sensiblement la même pour tous, les quelques variations possibles résidant dans les dieux favoris d’un clan ou d’une région.


La politique globale est influencée par le Kaell, notamment en ce qui concerne la politique extérieure et les relations avec les pays étrangers. Pour autant elle n’en reste pas moins flexible : chaque jarldöm est autorisé à conduire sa propre politique indépendamment des autres, les seules conditions inflexibles étant de respecter et perpétuer les lois et les dogmes ancestraux.



Société

Leur société, d’un égalitarisme relatif, est principalement axé autour de la famille (au sens stricte comme au sens large). Le clan, c’est à dire la famille au sens large du terme, demeure l’unité la plus importante d’un nhöd : en être exclu est un grand déshonneur, cela est comparable à une mort sociale au sein du peuple.


Chez les nhöder, la femme garde un rôle important, et sensiblement identique à celui de l’homme. Que ce soit d’un point de vue politique ou militaire, le genre pour un nhöd n’est en aucun cas un critère de sélection puisque seuls les compétences sont observées. Ainsi une femme et un homme d’un même rang auront les mêmes privilège, les mêmes pouvoirs, mais aussi les mêmes obligations.


Hiérarchie

Le peuple Nhöd se scinde en trois différentes couches sociales :


Les Thraeller ou esclaves
Note : Un thraell, des thraeller

Ils sont principalement des captures de raids ou de guerre, et plus rarement des nhöder déchus de leur citoyenneté. Bien qu’ils appartiennent à leur maître, ils conservent tout de même leur statut d’être humain et doivent être traités correctement. Il est ainsi interdit, même pour le maître, de maltraiter, mutiler ou tuer un thraell. Cela constituerait un crime puni par la loi.


Un thraell peut obtenir sa liberté en l’achetant, en se mariant à un boend ou en rendant un grand service à son maître. Il devient alors lui-même un boend et sera considéré comme leur égal.



Les Boender ou citoyens libres
Note : Un boend, des boender

Un boend est un homme libre, ou en d’autre terme un citoyen nhöd, ce qui constitue la majorité de leur société. Tous sont considérés égaux, qu’importe leur métier, à ceci près que l’on peut remarquer parmi eux deux couches sociales au statut particulier :


Les Umager ou indigents
Note : Un umag, des umager

Ce sont les indigents, ceux qui ne peuvent vivre par eux-mêmes. Ils sont les vieux, les infirmes, les malades et les vagabonds qui ont besoin de l’aide des autres pour vivre. Ils sont généralement confiés à leur famille, et ceux qui n’en ont pas bénéficient de la solidarité clanique.


Les Hùrler ou chefs de familles
Note : Un hùrl, des hùrler

Chacune des familles est dirigée par un hùrl. Il s’agit en général du patriarche ou de la matriarche de la famille, une personne influente au sein du clan et respecté de toute sa famille. Le ou la hùrl se doit de protéger son nom aussi bien que l’honneur des siens.


L’influence du hùrl dépend en partie des richesses que possède sa famille et de la force de ceux qui la composent. C’est un poste important, car il sont ceux qui représentent leurs familles en siégeant aux différents conseils de clan.


Les Khoger ou chefs de clan
Note : Un Khog, des khoger

Ce sont les dirigeants, , à la fois chefs de clan et chefs de guerre. On peut distinguer plusieurs types de khoger : Le Jarl, le Hrodig, le Sahak et, au-dessus de tous, le Kaell.


Ces titres ne sont pas fondamentalement hérités, bien que l’héritier légitime d’un défunt khog lui succède souvent dans sa fonction. Lorsqu’un khog meurt, ce sont les hùrler du clan qui désignent son successeur. Ce dernier est bien souvent l’enfant légitime le plus âgé de l’ancien chef, à moins que le défunt ait désigné un autre successeur avant sa mort. Si le candidat successeur ne convient pas ou qu’aucun n’est défini, les hùrler peuvent désigner toute autre personne du clan digne de succéder au khog mort.
Il est néanmoins obligatoire d’être Nhöd pour obtenir l’un de ces titres, un étranger ne pouvant donc pas y prétendre.


Le khog est juge lors des procès de son clan, mais ne peux pas lui-même échapper à la loi : S’il est lui-même jugé, l’on fait alors appel à une assemblée d’au moins quatre khoger ou, plus rarement, au Kaell lui-même.


Les Jarler
Note : Un jarl, des jarler

Le Jarl est le chef du clan, celui dont dépendent tous les membres qui le composent. Il est aussi le propriétaire des terres du clan, et en est responsable.


Les Hrodiger
Note : Un hrodig, des hrodiger

Lorsque aucun Jarl ne participe pas lui-même à l'expédition qu'il prépare il désigne alors un hrodig, titre provisoire donné au chef de l’expédition. Les hrodiger prennent généralement le titre de Jarl lorsque leur expédition est un si grand succès qu’ils parviennent à prendre possession de terres nouvelles.


Ce titre étant provisoire, leurs pouvoirs ne sont valables qu’au cours des expéditions pour lesquelles ils ont été désignés et ils ne peuvent pas prétendre au titre de Kaell.


Les Sahaker
Note : Un sahak, des sahaker

Certains clans nhöd passent leur vie sur les mers, voyageant librement sans jamais s’établir sur aucune terre. Ces clans sont appelés saher,  et leur chef porte le titre de sahak.


Le Kaell

Le Kaell est le souverain des nhöder, autrement dit leur Roi. Elu parmi les khoger, il reste l’un d’entre eux et ses pouvoirs de souverain sont limités. Le Kaell est presque toujours un jarl, très rarement un sahak en raison de leur mobilité.


Si le Kaell est jugé incompétent par ses pairs (par exemple pour cause de guerres internes trop nombreuses, de famines trop fréquentes, de décisions arbitraires ou contraires aux lois, etc.) il peut alors être destitué. Dans le cas contraire, il continue son règne jusqu’à sa mort, ou jusqu’à ce qu’il décide de lui-même d’y mettre fin. Un nouveau Kaell est alors élu parmi les khoger.


Le Fagrad

Un Kaell peut être provoqué en Fagrad par tout boend ayant obtenu le soutien d’au moins quatre khoger. Ce dernier est alors appelé adfagrad.


Le Fagrad est un défi qui se déroule au cours d’une des grandes cérémonies nhöd. La nature du défi peut être un simple duel ou n’importe quel affrontement que ce soit, tel qu’une chasse ou un concours, du moment qu’eux deux peuvent s’affronter et que cela suit les préceptes claniques d’honneur et de foi. Le roi étant défié par le adfagrad, il est celui qui décide de la nature du défi, et tous deux doivent participer en personne au Fagrad.


Si le adfagrad remporte le défi, le Kaell est destitué en faveur du vainqueur. Si c’est le Kaell qui le remporte, alors il conserve son titre et pourra disposer du vaincu comme il le voudra, en lui ordonnant par exemple l’exil, la dépossession de ses biens, ou une autre sanction légale (la mort étant une sanction strictement réservée à des crimes définis, elle n’est pas applicable ici).



Culture

Les valeurs

La culture nhöd est basée sur la famille et l’honneur. Ainsi, de nombreux aspects de la vie des nhöder sont axés autour du clan et de ses valeurs.


La famille

La famille, au sens strict comme au sens large, est ce qui est le plus important pour un nhöd : elle est leur plus grande richesse. C’est l’héritage qu'ils laissent en ce monde, une trace de leur passage, et les générations suivantes sont ceux qui perpétueront les traditions bien après la mort d’un nhöd. Ainsi il est essentiel de prendre soin des siens, aussi bien dans leur santé que dans leur honneur.


Cela est valable aussi bien pour la famille de sang que celle d’honneur : le clan. Un clan rassemble plusieurs familles dans un lien fort et généralement très ancien, c’est pourquoi les nhöder privilégieront toujours leur clan à ceux qui y sont extérieur, quand bien même ces derniers seraient d’une famille plus puissante ou plus riche.


L’honneur

Tout comme la famille, et plus encore que la richesse des biens, l’honneur est un point essentiel de la vie d’un nhöd. Pour eux vivre une vie d’honneur est la garantie d’obtenir un passage vers le royaume divin après sa mort, alors que le déshonneur condamnerait leur âme à une éternité de souffrances insoutenables. Entacher l’honneur d’un nhöd revient à entacher l’honneur de son clan, et il est usuel que les dettes d’honneur soient hérités par la famille de celui qui aurait bafoué l’honneur d’un nhöd.


La vie sociale

La vie nhöd est rythmée par de nombreux évènements qui sont autant de raisons de se réunir : cérémonies, assemblées, banquets ou encore festivals les rassemblent parfois sur plusieurs jours.


Le Theg

Les procès se tiennent au cours d’une assemblée nommée le Theg, qui se tient à l’occasion de grands évènements comme les cérémonies saisonnières. Cette assemblée ouverte aux boender est présidée par le Khog, lui-même secondé d’un logsagam.


Outre le fait d’y tenir des jugements, le Theg est l’occasion de prendre des grandes décisions, tel que de nouvelles lois ou des projets d’alliances et de guerres. On y effectue également des élections destinées à remplacer les postes importants libres, ou d’officialiser une prise de fonction faite dans l’urgence.


Le Logsagam

Le logsagam est un homme de loi qui a pour charge de connaître et faire respecter les lois. Elu parmi les hùrler pour les représenter, il seconde le khog lors des procès et lui conseille dans ses jugements. En cas d’absence du khog il peut décider de faire arrêter des criminels jusqu’au moment de leur procès.


Les verdicts

Le verdict le plus couramment appliqué est le böt, une compensations financière plus ou moins élevée selon la gravité du crime.


Des crimes graves comme la torture ou la trahison peuvent parfois être punis de d’exil, de simple bannissement ou encore d’autres verdicts spécifiques en fonction des régions.


La peine de mort, quand à elle, est un verdict extrême qui n’est que très peu courant, étant réservé aux crimes graves tels que l’assassinat ou le viol.


Le Södiar

Les nhöder ont tous un devoir de solidarité envers les leurs. Ce devoir, nommé södiar, découle directement de leurs principes d'honneur et de famille. Il consiste à prendre soin des autres, et en particulier des pauvres et des estropiés. Ainsi ces derniers sont confiés à leurs familles, et si celle-ci fait défaut c’est alors au clan de s’en charger.


Dans cet optique un impôt payé par tous est alloué à une structure créée spécifiquement pour accueillir ces umager. De plus ils bénéficient de dons en nourriture, et le tout est géré par un groupe de boender en santé.


La famille

La femme a toute sa place dans la société nhöd, elle y est considérée comme égale à l’homme. Ainsi le chef de famille peut aussi bien être l’homme ou la femme, selon ce qui a été décidé lors du mariage.


Le Mariage

En raison des valeurs nhöd, le mariage est la cérémonie la plus importante pour leur vie sociale. Cette décision n’est donc pas prise à la légère, et il n’est pas rare que les hùrler se mêlent à de telles décisions.


Si les mariages sont souvent initiés par les parents ou les hùrler, l’avis des futurs époux reste primordial, et le refus de l’un des deux peut l’annuler. Pour autant les mariages n’en sont pas forcément d’amour car bien souvent l’honneur et l’intérêt privilégient les choix.


Pour que l’honneur soit considéré conservé au sein du clan le niveau social des futurs époux doit être similaire, ainsi que les richesses des deux familles. De plus chacun apporte une partie de son héritage, le tout constituera la base de leur richesse familiale.


Lorsque les conditions sont remplies les futurs époux s’offrent mutuellement des cadeaux, officialisant ainsi leur promesse de mariage. La véritable cérémonie aura ensuite lieu un an après leurs fiançailles.


Lors d’un mariage nhöd, il convient de déterminer lequel des deux époux conserve son nom. Il sera alors le chef de cette nouvelle famille, à laquelle sera rattaché(e) son époux ou son épouse.


Cérémonie

La cérémonie de mariage nhöd démarre par un récit de la vie menée par chacun des futurs époux, une occasion de présenter leurs familles respective, à la suite de quoi le Khog officie leur union. S’en suivent alors trois jours de festivités durant lesquelles se succèdent banquets, poèmes, récits, chants et danses.


Divorce

S’il est rare, le divorce est possible chez les nhöder. Le ou la nhöd qui le demande doit au préalable justifier d’une raison et en fournir la preuve lors du theg, assemblée au cours de laquelle le khog examinera sa demande.


Si le divorce est prononcé le ou la fautif(ve) retourne alors dans sa famille d’origine en y apportant la honte, l’autre conservant tous les droits et possessions de la famille, ainsi que la responsabilité de leurs enfants communs.


Veuvage

Lorsqu’un des époux meurt, le survivant conserve la fortune et les biens du couple. Il peut ensuite se remarier après avoir observer une période de deuil d’au moins un mois.


L'enfant

Les nhöder sont considérés comme poupon jusqu’à leurs premiers pas, puis comme enfant à partir de ce moment. L’enfant est ensuite protégé par ses parents et sa famille, ou grâce au södiar s’il n’en a pas, jusqu’à l’âge de 13 ans.


Il doit alors passer une cérémonie visant à prouver son honneur et sa bravoure. S’il réussit, l’enfant est considéré comme un homme ou une femme accompli(e). S’il échoue, il peut retenter l’année suivante. S’il échoue trois fois, l’enfant est alors considéré comme trop faible et fera partie des umager, et ne pourra prétendre à aucun titre d’honneur dans le clan.


La mort

Les nhöder voient la mort de manière bénéfique, car c’est le signe pour un nhöd de rejoindre les dieux après une vie d’honneur. Ainsi les funérailles sont des cérémonies joyeuses où l’on chante, danse, mange et bois avec entrain.


Les guerriers morts au combat, en particuliers, sont glorifiés. Leurs funérailles sont l’occasion de conter leurs exploits, et de rendre ainsi hommage à leur bravoure.


La cérémonie commence au coucher du jour : les riches défunts sont disposés sur un navire funéraire alors que les plus modestes sont étendus sur de grands bûchers, dont la hauteur dépend généralement du statut du défunt. La cérémonie débute toujours avec les paroles d’un religieux, ce dernier appelant les dieux à guider le défunt jusqu’à eux. Le feu est ensuite mis au bateau ou au bûcher, puis les festivités commencent, allant souvent jusqu’au matin.



L’armée

Les armées de chaque clan sont financées par le Khog, qui en est aussi le chef.


Les soldats nhöd sont de braves guerriers, entraînés et expérimentés, qui sont réputés pour leur ténacité au combat. Les plus redoutables d’entre eux obtiennent parfois l’appellation de Berserk. Les soldats sont rassemblés en différentes troupes, chacune commandée par un Hersir.


Le Hersëdon

Le Hersëdon est un combat durant lequel le soldat montre sa bravoure au clan. S’il est vainqueur, le khog peut faire de lui un hersir.


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Les Tùks

Nomades des grandes plaines

Inspiration : Huns, mongols, barbares
Appellation : Un(e) tùk, des tùks
Langue : Le Tùka
Religion : Myrdrimisme Siohaste


Le peuple Tùk est un peuple de nomades, de voyageurs. Ils parcourent les grandes plaines de l'Ouest au gré des saisons et des migrations, suivant leur nourriture sur des terres où il n’est pas aisé de survivre. Vivant du commerce, de chasse, ou même d’élevage, ce sont de compétents marchands, artisans, éleveurs ou guerriers.
Leur physique dépend grandement de la tribu dont ils descendent : certains sont reconnaissables de par leurs yeux en amande, d'autres ont une peau légèrement hâlée tannée par le soleil et les vents froids. Leur taille varie elle aussi selon les tribus et les individus, les tùks restant toutefois plus petits que leurs voisins nhöder.


Politique

Les tùks vivent en clans et en tribus : Une tribu regroupe plusieurs familles qui voyagent ensemble afin de se protéger les uns les autres, et chaque tribu est affiliée à un clan. Le clan est un ensemble de tribus alliés par des traités applicables à tous ceux qui en font partie. Le clan délimite le territoire dans lequel les tribus peuvent librement se déplacer, ainsi il peut être risqué d’entrer dans les terres d’un autre clan si aucun accord n’a été conclu avec ce dernier.



Société

Les tùks vivent en tribus indépendantes et autogérées, chacune ayant sa propre organisation et ses propres particularités. Toutes cependant découlent d’une même culture, et il existe par ailleurs des lois claniques auxquelles toutes les tribus qui y sont rattachées sont soumises.


Hiérarchie

Dans un clan, les tribus sont généralement d’un niveau hiérarchique égal. Pourtant certaines tribus s’avèrent plus respectés et plus écoutés que d’autres de par leur puissance, qu’elle soit politique, militaire ou commerciale.


Les Hans

Chaque tribu a un chef portant le titre de Han. Ce dernier possède un fort pouvoir de décision sur tout le clan, mais doit avant tout penser au bien de sa tribu. Il est le seul à pouvoir s’opposer aux directives du clan, mais engagerait alors toute sa tribu dans cette décision.


Le Han est un titre hérité appartenant au chef héritier légitime de la famille la plus importante de la tribu, ce qui correspond généralement à la famille qui l’a créée à son origine. Lorsqu’un Han meurt son titre revient à son héritier le plus légitime, et s’il n’en a pas alors il revient au membre masculin vivant le plus haut de son arbre généalogique (par exemple son oncle ou son cousin).


Le Khàn

Le Khàn est le chef incontesté du clan. De ce fait sa tribu en devient la principale, et doit être respectée par les autres.


Le Khàn se doit cependant de régner avec justesse et intelligence car il est facile pour des tribus tùks de s’allier et se retourner contre lui. Il doit donc autant que possible penser au bien des autres tribus au même titre que de la sienne.


Les Soks et le Tansok

Le Sok est le chef de famille, ce titre revenant généralement l’homme le plus ancien de cette famille. Il est celui qui représente leurs intérêts, et aussi celui qui a la charge de la faire traverser les générations. C’est notamment lui qui apporte la bénédiction d’une famille pour un mariage, plus que les parents eux-mêmes.


Les Soks d’une même tribu forment un conseil appelé Tansok, ce dernier ayant pour fonction de conseiller le Han dans ses décisions. Ils ne peuvent cependant s’opposer aux choix de ce dernier et doivent les suivre quelles que soient leurs propres convictions.


Les Gashaks

L’environnement éprouvant dans lequel évoluent les tùks et leur mode de vie les poussent à devoir sans cesse se montrer forts, sans quoi c’est la nature elle-même qui le leur rappelle. De ce fait, les guerriers chasseurs sont les plus respectés de tous, et aussi les plus nombreux. Les plus réputés d’entre eux sont appelés gashaks (ou gashaka dans le cas d’une femme). Les familles composées d’un grand nombre de gashaks sont ainsi considérées comme d’une classe supérieure, et sont souvent celles dont sont issus les chefs.


Lorsqu’un tùk désire prouver sa bravoure et sa force, il passe un test déterminé par les plus anciens gashaks. Réussir ce test fait de lui l’un d’entre eux, un gashak, alors que l’échouer revient souvent à mourir.



Culture

Habitats
Les tribus nomades

La plupart des tribus tùks sont nomades et n’ont pas de ville définie. Ils s’établissent à un endroit le temps d’une période, généralement une saison, puis repartent. Ils suivent ainsi un cycle de migration propre à chaque tribu. Les tribus se déplacent en emportant tout ce qui leur appartient : Equipements, trésors et troupeaux.


Lorsqu’ils voyagent ils dorment parfois à la belle étoile, parfois dans des abris naturels, mais le plus souvent sous des tentes rapides à monter et à démonter : les yourte. Lorsqu’ils s’établissent pour une plus longue période, ils montent des camps composés d'abris circulaires plus spacieux et plus solides. Ces camps circulaires sont organisés autour d’un grand feu central à proximité duquel se déroulent la majeure partie des évènements, et est souvent protégé de palissades érigées à la fois pour se protéger des bêtes sauvages que d’éventuels ennemis.


Les tribus sédentaires

Outre les nombreuses tribus nomades, il en existe parmi les tùks qui se sont établis dans des lieux particuliers tels que de grands oasis de végétations ou les quelques rares grandes villes frontalières, lorsque les ressources se sont avérées suffisantes. Si la culture de ces tùks particuliers n’a pas changé, seule leur vie de nomade a évolué au fil des décennies. Ils sont alors devenus les protecteurs d’oasis qui accueillent parfois les tribus alliés lorsque nécessaire, échangeant avec eux des produits venus de tous horizons.


Les valeurs
La force

“Les forts survivent, les faibles périssent.” Cet phrase résume assez bien l’une des valeurs principales des Tùks, ces derniers vivant depuis des générations sur des terres dangereuses où la faiblesse est synonyme de mort. Les tempêtes, les bêtes sauvages et les étendues désertiques sont autant de dangers avec lesquels ils ont dû composer, et cela a forgé leur plus grande conviction : “Seuls les forts survivent”.


L’unité

Dans les immenses plaines de l'Ouest, une personne seule ne peut survivre. Ainsi, pour les tùks, l’unité du clan est une valeur primordiale car essentielle à la survie. Comme les proies qui vivent en troupeau ou les prédateurs qui forment des hordes, les tùks s’unissent en clans. De cette valeur découle une loi aussi ancienne qu'inébranlable : “Le tùk vit par et pour le clan, et le clan protège les siens”.


La famille
La femme

Chez les tùks la femme doit elle aussi se montrer forte et utile à la tribu. Elle a un rôle déterminant dans l’éducation des enfants et au sein de la tribu. A cause du faible taux de naissances viables dû aux conditions de vie des tùks, les femmes y sont très bien traitées et protégées.
S’il n’est pas rare de trouver des femmes gashakas, elles se cantonnent généralement à des rôles moins dangereux au sein de la tribu.


Le Mariage

Les tùks ont une société patriarcale polygame : un homme peut donc avoir plusieurs épouses. Une différence est donc faite entre l’épouse légitime, en général la première, et les concubines. L’épouse principale est la gardienne du foyer et a en ce sens pour charge de s’en occuper, avec les concubines pour la seconder. Par ailleurs, une concubine peut être reconnue par l’époux comme l’égale de l’épouse principale, et ainsi partager ses responsabilités ainsi que l’héritage du mari en cas de décès.


Il est dit que l’enfant d’une épouse est l’enfant de chacune d’entre elles, ainsi les épouses élèvent indistinctement tous les enfants de leur époux commun. Cela n’est pourtant pas toujours vrai, car il arrive qu’une épouse privilégie ses enfants de sang au dépens de ceux de ses rivales.


Dans les mariages tùks, chacun apporte au foyer une partie de sa richesse : la femme apporte une dot, et le mari un douaire. Tous deux restent propriétaires de leurs apports, cependant un même douaire ne peut pas être pris pour plusieurs mariages (excepté si l’épouse qui bénéficie de ce douaire est décédée).


Cérémonie

Le mariage tùk est célébré par un représentant du dogme religieux et doit être accepté par le Han de clan (ou les Hans si les fiancés viennent de deux tribus différentes). Le représentant du dogme commence par appeler les dieux à bénir le mariage au cours d’un rituel spécifique, puis transmet leur bénédiction au couple. S’en suit alors un banquet et une nuit de festivité au cours de laquelle l’on chante, danse et boit joyeusement.


Il est à noter que lorsque le mariage est prononcé l’épouse principale entre dans la famille de son mari en tant que membre à part entière et prend alors son nom. En revanche, s’il s’agit d’une concubine, elle conserve son nom et son statut dans sa famille d’origine.


Divorce

Si le divorce est rare, il est tout de même permis chez les tùks. La femme est cependant la seule à pouvoir en prendre l’initiative et devra en faire la demande au Tansok. Ce dernier, présidé du Han, jugera alors la légitimité de la demande en étudiant les éléments qui leur ont été apportés.


En cas de divorce la femme conserve sa fortune et ses biens, mais aussi sa dot et son douaire. Elle retourne alors dans sa famille d'origine et peut ensuite se remarier librement si elle le désire.


Veuvage

En cas de décès de l’une de ses épouses, le mari intègre alors les biens et la dot de la défunte à ses richesses personnelles. Il récupère aussi son douaire dont il peut à nouveau disposer à sa guise.


Si c’est l’homme qui décède, en revanche, l’héritage est alors partagé de manière plus complexe :


  • Chacune des épouses récupère le douaire qui a été apporté à son mariage. De plus, elles sont toutes libres de se marier à nouveau.
  • Le reste de la fortune et des biens du défunt sont alors partagé entre les différentes épouses principales, ou entièrement récupérés par l’épouse principale s’il n’y en avait qu’une. Les concubines retournent alors à leurs familles respectives d’origine tandis que les épouses principales peuvent conserver leur appartenance à la famille du défunt.


L'enfant

Les enfants tùks, qu’ils soient de l’épouse principale ou d’une concubine, ont tous la même légitimité au sein du foyer. Ils appartiennent donc tous à la famille de leur père et peuvent tous prétendre à son héritage.
Seuls les enfants nés hors mariage sont considérés comme illégitimes. S’il n’est pas reconnu par son père, l’enfant illégitime représente alors la honte pour sa mère et pour sa famille maternelle.


Dès le plus jeune âge l’on apprends aux enfants à être forts et résistant. Les enfants jugés trop faibles par leurs parents sont d’ailleurs abandonnés par la tribu la plupart du temps. Les enfants qui survivent sont eux élevés en suivant les préceptes de la tribu jusqu’à un âge où la tribu le considère comme prêt à devenir adulte, allant de 10 à 16 ans selon la tribu. Il doit alors passer un test, différent selon la tribu, afin de déterminer quel adulte il deviendra. Un totem lui est alors assigné, sensé représenter ses traits de personnalité les plus marquants.


La mort

La mort est naturelle et inévitable pour les tùks. Ils ne la craignent donc pas et ont appris à la côtoyer. Pas ou peu de tristesse donc lorsque l’un des leurs meurt, et ceux dont la mort est honorable sont même célébrés.


Lors des funérailles le corps est brûlé pour libérer l’esprit, et l’on festoie en se remémorant la vie du défunt. Parfois une statue de plus ou moins grande taille est sculptée en son honneur à l’emplacement de sa mort, d’autant plus s’il avait un rang élevé. Puis la vie reprends son cours, aussi ordinaire que de son vivant.


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